1914-1918, il y a un siècle le monde vivait l'horreur de la Grande guerre. Chaque famille française a un de ses membres qui a subit la réalité des tranchées.

Le 11 novembre fut vécu comme une délivrance mais aussi comme un triste bilan qui allait égrener les millions de morts tombés pour leur patrie.

Ce jour-là est devenu férié afin de le figer dans les mémoires. Mémoire encore plus importante maintenant que les derniers poilus nous ont quitté.

Qu'ils soient Français, Anglais, Marocains, Sénégalais, Autrichiens, ou même Allemands, ils étaient avant tout des fils, des pères, des frères pris dans une histoire terrible. Dans nos villes et nos villages, les monuments aux morts allaient être un hommage émouvant des familles à leur proche.

A cela se rajoutent ceux qui furent marqués dans leur chair : ces amputés, ces gueules cassées, ces traumatisés du conflit.

Les femmes portent le deuil et des enfants sont devenus trop tôt orphelins. Pour venir en aide à ces familles et à ces blessés, Louis Fontenaille, président des Mutilés de France, demande que le Bleuet de France soit reconnu comme fleur symbolique des « Morts pour la France". Le bleuet, fleur qui rappelle la couleur des uniformes de poilus.

 Dès 1935, l’État officialise la vente du Bleuet de France chaque 11 novembre partout en France. Désormais, la vente d'insignes du bleuet le 11 novembre et le 8 mai sert à financer des œuvres sociales venant en aide aux anciens combattants, aux victimes de guerre, aux veuves et aux orphelins.

A noter que dans de nombreux pays, c'est le coquelicot (poppy en anglais) qui est la fleur symbole de ce conflit car elle poussait  sur les champs de bataille.

Pour compléter l'histoire du 11 novembre, vous pouvez vous rendre sur le site de centenaire.org : ICI